Plus cas de variants ont été décelés à La Réunion. Mais pour détecter le génome mutant, l’échantillon prélevé sur les patients sont passés au crible.
Séquencer les génomes mutant du coronavirus ou plus simplement analyser la carte d’identité des variants sud-africain, telle est la mission d’un laboratoire de Saint-Denis.
Tout commence, alors que vous vous faite prélever un échantillon lors du test PCR.
L’écouvillon prend la direction d’un laboratoire d’analyse afin que les substances soient extraites. Après trois heures, les premiers résultats apparaissent.
"Pour déterminer si un test est positif, on regarde les courbes et si elles sont hautes il s’agit d’un patient dont la charge virale est élevé donc positifs."
Dans ce laboratoire, 1 200 tests sont réalisés chaque jour mais tous ne partent pas au séquençage. "On envoi au séquençage que les tests positifs et encore, seulement les tests positifs qui ont une concentration en virus suffisamment importante pour que le séquençage puisse fonctionner", souligne le Dr Patrick Mavingui qui dirige le laboratoire.
Le parcours de l’écouvillon se poursuit et part direction le Cyclotron Réunion Océan Indien (Cyroi).
"Les échantillons inquiétants sont transportés au laboratoire de l’université de La Réunion. Après l’ordinateur va analyser la séquence. On va comparer et cela va permettre de voir où sont les mutations et les mutations spécifiques qui peuvent correspondre à un variant par rapport à un autre. Et c’est ce qu’on a obtenu à deux jours."
La Préfecture et l’ARS ont annoncé que deux nouvelles personnes avait été identifiées comme porteuses du variant sud-africain, portant à quatre le nombre total de personnes porteuses du variant à La Réunion.
Ces personnes arrivées de Mayotte sont actuellement hospitalisées en Réanimation.