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Ce vendredi 31 mai, c’est la journée mondiale sans tabac. Une journée qui permet de sensibiliser le plus grand nombre concernant cette addiction qui tue plus de 600 personnes à La Réunion chaque année. Vanessa était une de ces personnes addictes et qui a arrêté de fumer depuis un certain temps.
Vanessa est une mère de famille de 43 ans qui fumait depuis de longues années. Elle a touché à sa première cigarette à l’âge de 15 ans et à partir de ce moment-là, c’est devenu une addiction et un reflex.
"J’ai fumé pour la première fois à cet âge pour simplement copier et faire comme les grands. Ce qui était une mauvaise décision de ma part. Une fois qu’on commence, c’est très compliqué de s’arrêter" confie-t-elle.
"Ça fait 1 an et demi que je ne fume plus, mais c’était loin d’être facile, avant ça, j’ai arrêté deux fois pendant 3 ans, mais je ne tenais pas. J’avais toujours cette envie de fumer et ça va vite pour reprendre, il suffit d’aller en soirée avec des amis et la première cigarette te fait flancher."
Quel était le déclic ? "Le déclic cette fois-ci, c’était l’âge, mais surtout ma santé, j’étais beaucoup plus fragile. J’avais plus de cardio, je m’essoufflais rapidement et j’ai surtout eu des problèmes respiratoires, vasculaires. J’ai commencé à faire de l’asthme, ça ne m’a plus du tout donné envie. Quand mon mari m’a dit qu’il voulait s’arrêter aussi et qu’on va se pousser vers le haut ensemble."
"J’avais tout fait ! Hypnose, acuponcture, patch, tout ce qui permet d’arrêter de fumer, mais rien n’a fonctionné. Cette fois, je me suis dit, je me fais simplement confiance à moi-même et ça fonctionne."
Comment vous vous sentez ? "Maintenant, je me sens libérée et je veux vraiment plus reprendre. Je reste focus pour ne pas reprendre parce qu’un fumeur reste un fumeur, il suffit d’une cigarette."
Un conseil à donner ? "Pour compenser, je médite et je fais du sport, c’est ça qui m’aide. Le conseil que je peux donner, c’est de ne jamais commencer. Il faut s’écouter soi-même et pas les autres, parce que c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire."