Alors que le service des urgences du CHU est au bord de la saturation et le personnel à bout de souffle... L’alternative pourrait être de se rendre dans une clinique privée.
Lorsqu’une urgence se présente ou qu’un problème médical exige une attention immédiate, il est généralement difficile d’aller aux urgences hospitalières.
Le service des soins non programmés (ASNP) de la Clinique Sainte-Clotilde accueille des urgences qui permettent souvent de désengorger le public.
Le service des soins non programmés de la clinique Sainte-Clotilde est ouvert depuis 2014. Un service ouvert de 8h à 22 h. On compte environ 1h08 d’attente en moyenne.
Traumatologie (accident de travail ou domestique, chutes...), médecine du sport... Ce service ne tend pas à se substituer aux urgence hospitalière mais à désengorger le public en cette période de crise.
Ces urgences privées pourraient soulager le public. Avec environ 60 passages par jours en moyenne, le service des soins non programmés de la clinique est très bien organisé.
Chacun est attelé à sa tâche. C’est un autre mode de fonctionnement que le public. Le médecin s’occupe du médical, l’infirmier des soins et une autre personne s’occupe de l’administratif.
"Le privé est là pour porter assistance à cette difficulté de prise en charge des urgences", explique Lamine Gharbi, président de la Fédération de l’hospitalisation privée.
Service surchargé, manque de moyens et de personnel, manque de reconnaissance... Le personnel des urgences n’en peut plus.
À Saint-Pierre, "si on regarde les recommandations de la société française médicale d’urgence, il manque 20 infirmiers, 20 aide-soignants, 15 infirmières et 8 médecins", explique Katia Bonneville, infirmière aux Urgences.