10 associations étudiantes signataires de cette déclaration, réunies en collectif inter-association, représentatives de la communauté étudiante dans les domaines syndicaux, sportifs, culturels, écologique, de l’économie sociale et solidaire ainsi que des étudiants étrangers de l’Université de La Réunion, souhaitent dénoncer une situation "dramatique" et "inacceptable" dans lequel se trouve le Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (SUMPPS) depuis plusieurs semaines.
Ces association souhaitent dénoncer une situation "dramatique" et "inacceptable" dans lequel se trouve le Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (SUMPPS) depuis plusieurs semaines.
Ils dénoncent deux mesures :
1) La fin des consultations pour la médecine générale : les étudiants ayant des problèmes de santé pouvaient consulter gratuitement au service universitaire de médecine préventive et cela n’est désormais plus possible.
2) L’absence de délivrance des certificats médicaux des UEO : ces certificats médicaux sont pourtant indispensables aux étudiants pour leur permettre de s’inscrire pédagogiquement et d’être notés dans leur cursus universitaire.
"Ces décisions constituent une attaque sans précédent envers nos droits et notamment le droit fondamental de l’accès aux soins pour les populations fragiles, précaires et étrangères que nous constituons", dénoncent-t-ils.
Cela coïncide avec l’arrivée d’une nouvelle Directrice au SUMPPS qui explique que cette situation serait la conséquence d’un agrément non renouvelé par l’ARS. Cette absence d’anticipation de la part du SUMPPS prive les étudiants de l’accès aux soins.
"Dans un premier temps rassurés par la délibération proposée par Monsieur le Président de l’Université et adoptée par le conseil d’administration en date du 9/09/2021 pour maintenir les prises en charge existantes strictement en l’état, nous sommes malheureusement scandalisés par l’absence de mise en œuvre de la délibération dans les services, tant au SUMPPS de Saint-Denis qu’à celui du Tampon qui oppose des refus aux étudiants pour certaines prises en charge", expliquent-t-ils.