C’est une information de nos confrères de Zinfos 974, l’élection du président de l’Université de La Réunion Frédéric Miranville a été annulée par le tribunal administratif suite au recours déposé par Brigitte Grondin Perez le 23 mars. Le tribunal administratif a jugé que la maître de conférence et conseillère régionale Nathalie Noël-Cadet comme personnalité extérieure désignée, est irrégulière au regard du code de l’éducation.
Le tribunal administratif a annulé l’élection de Frédéric Miranville qui a été désigné président de l’Université de La Réunion jusqu’en 2024. Cette information de nos confrères de Zinfos 974, indique que la candidate du collectif "Nouvel Élan" Brigitte Grondin Perez contestait le processus de désignation des personnalités extérieures.
En cause, la désignation de la maitre de conférence et conseillère régionale Nathalie Noël-Cadet comme personnalité extérieure désignée. Cette dernière s’exprime sur cette affaire :
" Je suis surprise par cette annonce, ce n’est pas la première fois que des vice-présidents sont des ensiegnants-chercheurs à l’Université de La Réunion."
" J’ai demandé au service juridique de la Région Réunion, pour eux il n’y avait pas de conlits d’intérêts. Quand l’opposition a déposé un recours , j’avais indiqué que je ne participerai pas au vote, c’est ma suppléante qui vote. J’ai juste participé au vote extérieur."
Au sein du conseil d’administration de l’Université de La Réunion, il y a au total 36 membres : 32 sont nommés par la communauté universtaire ( les étudiants etc.) et quatre sont des personnalités extérieures comme Nathalie Noël-Cadet. Ils doivent proposer leur candidature, ensuite validée par le conseil d’administration.
Aujourd’hui, comme la nomination de Nathalie Noël-Cadet est invalidée, cela invalide à son tour, celle du président de l’Université de La Réunion.
Pour le moment, les quatre personnalités extérieures doivent reprosposer leur candidature au conseil d’administration. Ensuite, il y aura une réélection du président de l’Université de La Réunion.
Communiqué de Frédéric Miranville :
"L’établissement prend acte de cette décision, contraire à l’avis du rapporteur public et regrette que le processus électoral soit encore prolongé alors qu’il a été initié depuis 14 mois.
Cette stratégie d’acharnement de nos opposants qui refusent d’accepter la voix des urnes qui s’est exprimée à plusieurs reprises en notre faveur, alors que nous faisons face à une violente crise sanitaire, n’est pas responsable.
Toutes les forces en présence restant les mêmes au niveau des différents collèges élus du Conseil d’administration, la procédure de vote des extérieurs et du Président sera reprise sereinement. Je fais pleinement confiance aux administrateurs pour continuer à nous accompagner à œuvrer pour l’université et être au plus proche des étudiants."