Il y a 5 ans, Virginie Sallé décide de créer son association les "Palettes de Marguerite". Son ambition, redonner vie aux palettes en bois abandonnées.
Après être démantelées par des détenus de la prison du Port, les palettes en bois sont récupérées dans l’atelier de Virginie Sallé. Actuellement, 13 personnes y travaillent pour fabriquer des meubles sur mesure. Un engagement écologique et social.
Sabrer, poncer, assembler... Dans l’atelier de Virginie Sallé au Port, 13 salariés fabriquent des meubles à partir du bois récupéré. De quoi donner une seconde vie à ces palettes grâce au recyclage.
Chaque année, 1 millions de palettes en bois sont abandonnées sur les routes de La Réunion. Recyclées, elles sont commercialisées sur demande ou lors de ventes privées à des prix très attractifs.
"Il suffit d’ouvrir les yeux pour constater l’état de la planète. Chacun peut amener sa petite part dans cette consommation", explique la présidente de l’association.
L’association joue également un rôle social. Elle permet d’insérer dans la vie active des personnes dans le besoin.
L’association a été créé par Virginie Sallé en 2014. "J’ai une passion pour le bois et le travail du bois grâce à mon père et mon grand-père et surtout j’aime construire, innover."
Depuis 4 ans, l’association a permis à 25 salariés de bénéficier d’un contrat. Une grande fierté pour Virginie. La présidente espère que cette activité pourra perdurer, malgré les baisses de contrats aidés.
