Pourquoi ne pas investir en Thaïlande ? Plusieurs centaines de personnes à travers le monde ont trouvé l’idée alléchante dont une Réunionnaise. Elle a versé 110 000 € au groupe immobilier norvégien New Nordic qui proposait des taux attractifs. Avec la crise sanitaire, la société a été placée en redressement judiciaire. Inquiets, 270 investisseurs se sont rassemblés sous une association pour être remboursés.
Rendues caduques par le contexte sanitaire, les opérations immobilières du promoteur New Nordic ont fait couler beaucoup d’encre. Une Réunionnaise a été attirée par les investissements proposées par la société norvégienne, avant la crise sanitaire.
Au moment d’investir, toutes les conditions sont réunies. Sur le papier tout y est ! Le lieu est un endroit paradisiaque en Thaïlande et le contrat est un pacte immobilier très alléchant. Les clients investissent dans la construction de chambres d’hôtel. Ces biens défient toute concurrence avec des gains allant jusqu’à 10% par an. Le groupe immobilier norvégien New Nordic s’engage même à rembourser la somme investie à des taux très attractifs : entre 10 et 30% au-dessus du prix d’achat en cas de revente.
En mars 2020 pourtant, tout s’arrête. Une Réunionnaise risque de perdre 110 000 euros. Le projet paraissait très fructueux mais a lui aussi succombé face à la crise du Covid. Cet élément perturbateur que personne n’aurait pu prédire, additionné aux retards de chantiers, ont fait perdre toute confiance en la société New Nordic. Une association a été créée et regroupe 270 investisseurs de 13 nationalités différentes. Ils demandent le remboursement de leur investissement. Un groupe Facebook rassemble plus de 900 abonnés.
Aujourd’hui, les deux partis se déchirent. Du côté du groupe immobilier, un plan de réhabilitation devrait être proposé à certains investisseurs le 22 septembre prochain. Les agences immobilières, intermédiaires entre New Nordic et les investisseurs se défendent, de toute responsabilité.
Investir à l’étranger n’est pas sans risques. Les lois et les recours sont souvent différents. Prochaine étape pour les investisseurs : déterminer si oui ou non ils accepteront les termes de la réhabilitation. Pour les autres : attendre que la saison touristique reprenne et espérer que l’entreprise se remette sur pieds…