En métropole, une militante des droits des animaux a lancé une pétition pour interdire les combats de coq dans le Nord de la France, le PasDe Calais, mais aussi dans les DOM TOM où les gallodromes sont tolérés. À La Réunion, le batay coq est une véritable tradition et l’île compte cinq gallodromes officiellement tolérés.
La pétition est adressé au Ministre de la transition écologique, au Ministre de l’ agriculture, au Président de la république, au député Aymeric Caron, à la préfecture du Nord, à la préfecture du Pas-de-Calais, à la préfecture de La Réunion, à la préfecture de Guadeloupe et à la préfecture de la Martinique
Les gallodromes sont des bâtiments dans lesquels sont organisés des combats de coqs.
À La Réunion (97-4) on compte encore cinq gallodromes officiellement tolérés et de nombreux autres illégaux.
En Martinique (97-2) et en Guadeloupe (97-1) existent encore de nombreux gallodromes appelés localement "Pitt à coq".
En France métropolitaine, les Hauts-de-France sont la seule région où les combats sont légaux. D’après les préfets, il y a encore 36 communes dans le Pas-de-Calais et une douzaine dans le Nord qui s’adonnent aux combats de coqs.
Que dit la loi concernant les combats de coqs ? L’article 521-1 du Code pénal réprimant les sévices et actes de cruauté envers les animaux fait une exception pour les courses de taureaux et les combats de coqs "lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée".
En France, ces combats sont donc autorisés seulement là où la tradition est ancrée, notamment dans le Nord-Pas-de-Calais, à la Réunion, en Guyane, dans les Antilles et en Polynésie. Ailleurs ils sont interdits et les contrevenants s’exposent à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende.
Nous demandons aux destinataires de cette pétition la fermeture définitive des gallodromes encore existants dans le Nord / Pas de Calais et dans les DOM - TOM et ce, au nom du bien -être animal.