La Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, c’est ce vendredi. Il s’agit d’un "événement rassembleur" et d’un "moment de convergence des actions de lutte menées contre l’homophobie et la transphobie".
Dans le cadre de la journée mondiale contre l’homophobie ce 17 mai, plusieurs associations se mobilisent pour sensibiliser le grand public.
L’objectif étant d’interpeller le plus grand nombre sur un sujet "passé sous silence" afin de "briser le tabou qui l’entoure".
Cette journée a été mise en place pour sensibiliser "le plus grand nombre de Réunionnais et de Réunionnaises ainsi que la classe politique, à un sujet passé sous silence et ainsi briser le tabou qui l’entoure".
Les associations tiennent à rappeler que "l’homophobie est quotidienne et multiformes et peut avoir des conséquences psychologiques, physiques et sociales dramatiques pour celles et ceux qui la subissent".
Pour l’occasion, l’Université de La Réunion accueillera la délégation réunionnaise de l’association nationale "Le Refuge" qui proposera une conférence-débat intitulée "Poids des traditions, l’influence culturelle". L’association Orizon organise samedi, "Requeer : le corps, un scandale ?" à Saint-Gilles.
IDAHO France, c’est donc la Journée Internationale et Mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la Biphobie en France. Cette Journée est coordonnée par le Comité IDAHO, qui oeuvre à la fois au niveau international et au niveau national.
Le Comité IDAHO a deux objectifs principaux : lutter contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie tout au long de l’année par des actions d’alerte et de justice. Mais également promouvoir et coordonner la Journée #IDAHOT en France et dans le monde.
Le 17 mai est une date symbolique pour les personnes homosexuelles. L’homosexualité est retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 17 mai 1990.
La journée est originaire du Québec. La Fondation Émergence crée en 2003 la première journée nationale contre l’homophobie.