Un nouveau traceur radioactif a été développé par des chercheurs de l’Inserm et de l’Université de La Réunion.
L’Université de La Réunion et l’Inserm se sont associés afin de présenter un nouveau marqueur d’athérosclérose, soit un nouveau traceur radioactif.
Celui-ci se destine à repérer les plaques d’athérome qui pourraient entraîner un accident vasculaire cérébral (AVC).
Une équipe de chercheurs de l’Inserm et de l’université de La Réunion propose un nouveau traceur radioactif pour repérer les plaques d’athérome présentes dans la paroi des artères et pouvant entraîner un risque d’accident cardiovasculaire.
Testée chez la souris et ex-vivo chez l’humain, cette molécule appelée Darapladib se fixe à une enzyme surexprimée.
De façon plus simplifiée, il s’agit de mettre de la radioactivité sur une molécule qui va se greffer sur les artères. En suivant cela par imagerie, on va pouvoir voir la zone où les artères sont bouchées.
Cette étude, parue dans ACS Medicinal Chemistry Letters, ouvre de nouvelles perspectives dans l’élaboration d’outils de prévention clinique des accidents cardiovasculaires.
"S’en servir comme traceur au niveau de la carotide pourrait permettre de repérer des plaques à risques pour aider à prendre la décision d’opérer ou non", explique Olivier Meilhac, directeur de recherche Inserm responsable de l’étude.
Les plaques d’athérome représentent un risque majeur d’accident cardiovasculaire. Il s’agit d’amas essentiellement composés de lipides qui se fixent dans la paroi des artères et obstruent partiellement la circulation sanguine, on parle alors d’athérosclérose.
Ces plaques peuvent aussi se rompre et boucher l’artère à distance, entraînant par exemple, selon l’artère concernée, un accident cardiaque ou un accident vasculaire cérébral.