Antenne Réunion
Plusieurs personnes proposent la création d’un groupe de médiateurs dans le cadre de la crise sociale.
"C’est des sous qu’il faut. Il faut 300 millions d’euros pour réparer les 10 jours que nous vivons : les gens qui se fatiguent sur le travail, les entreprises. Le peuple réunionnais est appauvri. Tous les jours je suis sur le terrain, je leur demande ce qu’ils veulent. Ils ne veulent pas des politiques qui arrivent et disent parler au nom."
"J’essaie de dire : Madame la ministre, emmenez d’abord de l’argent pour réparer ce qui a été mal fait et ensuite on verra les propositions."
"Chaque groupe de manifestants a quelque chose à dire. Il ne faut plus que nous tombions dans des événements aussi chauds et dire après qu’un groupe à raison et pas l’autre. Si nous sortons de là en disant qu’à La Réunion, il y a des gens qui ont des cerveaux, d’autres qui ont des muscles. On rassemble tous ces gens et ont fait bouillir la marmite pour tout le monde. Il faut que nous sortions grandi."
"Il faut montrer à la ministre que La Réunion est une île morte, qu’il faut nous sortir du chaos."
"La démocratie participative n’est pas simple. Comment faire pour passer d’un chahut général vers des voix audibles."
"Les politiques n’ont pas leur place. De fait, il y a à prendre en compte la position de départ des Gilets Jaunes : Ils ne veulent plus d’intermédiaire. Il y aura à rappeler qu’il faut un corps intermédiaire dans la société."
Connaître son interlocuteur : "Il y a de multiples groupes qui se sont constitués, il y a des réseaux sociaux qui sont en fonction. Je vois rarement des signatures. Je ne sais pas qui est en face. C’est important de savoir qui est en face lors de la médiation."