Des aides ont été mises en place par l’Etat pour les sinistrés de la tempête Fakir qui ne sont pas assurés. Les conditions ne sont pas encore connues et les foyers qui ont envoyé leurs dossiers sont toujours dans l’attente.
Le 25 avril dernier, le député David Lorion a effectué une demande de FSOM (Fonds de secours pour l’Outre-mer) au gouvernement suite au passage de la tempête Fakir à La Réunion.
L’objectif était de répondre rapidement à la détresse de la population et des petites entreprises.
Comme Marie-Chantale, de nombreux Réunionnais attendent toujours de bénéficier du fond de secours pour effectuer des travaux. La Saint-Andréenne n’est pas assurée et a dû se retourner vers sa mairie.
Après le passage de la tempête, elle a vu son pied de letchis déraciné et le mur de sa cour dévasté. Si l’arbre a pu être retiré, le mur est toujours dans le même état. La femme a effectué un devis s’élevant à plusieurs milliers d’euros.
Quel montant ? Quelles conditions ? Les sinistrés ne le savent pas encore. La seule certitude c’est que ce fonds est bel est bien débloqué comme l’a annoncé la ministre des Outre-Mer le 26 juillet dernier.
Près de 100 dossiers ont été déposés dans la commune de Saint-André. Pour les retardataires, il reste quelques dossiers à retirer à la mairie de Saint-André.
Il s’agit d’un dispositif particulier alimenté par des crédits provenant du budget de l’État et qui permet une aide financière en faveur des victimes des calamités publiques.
Il peut être mobilisé pour les seuls sinistrés se trouvant dans une situation économique de grande précarité.
"Ce dispositif n’est donc pas une indemnisation (du type « assurance ») mais un secours destiné aux situations les plus critiques. Il permet d’acquérir des produits de première nécessité (aliments, vêtements, bâches, etc.), mais aussi aider les entreprises à caractère artisanal dont les biens non assurés ont subi d’importants dommages".
Les exploitants agricoles peuvent aussi en bénéficier pour leurs pertes de fonds et de récolte, de même que les collectivités territoriales.
La Préfecture de La Réunion a annoncé le 22 juin dernier la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour 15 communes du département.
La liste des communes concernées : Les Avirons, Bras-Panon, L’Entre-Deux, L’Étang-Salé, Petite-Île, Saint‑André, Saint-Benoît, Saint-Joseph, Saint-Leu, Saint-Louis, Saint-Pierre, Saint‑Philippe, Sainte-Marie, Sainte-Rose, Sainte-Suzanne.