Quatre personnes sont décédées suite au passage du cyclone Garance. Les sinistrés sont très nombreux, certains n’ont pas eu d’autre choix que de prendre la route en plein cyclone pour pouvoir s’abriter. À la Plaine des Palmistes, des dizaines d’habitants se retrouvent aujourd’hui sans toit.
Des maisons éventrées et des larmes. Au lendemain du passage du cyclone Garance, il ne reste plus rien de la maison de Mathieu et de sa mère. Une poutre de 2 mètres, emportée par le vent, a démolie la façade de cette maison, mais elle n’est pas la seule à la Plaine des Palmistes. "On n’est pas les plus à plaindre, mais ça fait mal au cœur".
Plusieurs habitations sans toit sont désormais inhabitables, à l’image de la kaz de Gabrielle sauvée in extremis par les secours en pleine alerte violette. "On ne se dit jamais que ça va arriver chez nous. Quand on voit ça de ses propres yeux on voit la vie différemment. On a envie d’avoir de la gratitude pour la vie. On tient pour les enfants et parce qu’on n’est pas dans un environnement familier, mais quand je serai chez ma maman je sais que je vais m’effondrer", confie Gabrielle Pitou, sinistrée.
Bernard et Marie Angèle ont eux aussi vécu une journée en enfer, leur maison n’a pas résisté aux rafales de vent. Pour sauver leur vie, ils se sont réfugiés dans leur voiture et ont attendu plus de 7 heures à l’intérieur.
"Pendant l’alerte violette, on est resté dans la voiture, la maison n’arrêtait pas de couler. C’est inondé, on ne pouvait plus rester à l’intérieur. On ne s’attendait pas à ça, on n’a plus de toit", témoigne le couple. Difficile pour l’heure de comptabiliser le nombre exact de sinistrés. Ils seraient plus d’une vingtaine. "Le plus gros du travail c’est le recensement des sinistrés qui ont tout perdu", explique Joan Doro, directeur du pcs du plan orsec de la plaine des palmistes.
Des solutions d’hébergement d’urgence sont mises en place. Les gîtes et les hôtels ont été sollicités. La Plaine des Palmistes n’oubliera jamais ce cyclone dévastateur.