Trois détenus de la prison de Domenjod, depuis 1 mois et demi, élèvent une trentaine de cabris aux abords du centre pénitentiaire. C’est une première en France.
C’est une première en France. Les détenus de Domenjod élèvent une trentaine de cabris depuis plus d’un mois : « Je vois la nature, je peux marcher en dehors de la cellule ».
Ils préparent aussi leur avenir dans un environnement inespéré : « Depuis que j’ai cette formation, je peux respirer un peu l’air frais. Je découvre aussi un métier que je ne connaissais pas ».
Une action qui participe à travailler à la sauvegarde de la race cabris peï. Une race locale reconnue comme menacée d’abandon par arrêté ministériel : « J’ai été sollicité par le centre pénitencier, mais aussi la SODEXO. Le but est de sauvegarder cette race péï et augmenter les effectifs qui existent à La Réunion », explique Boris Astourne, éleveur de Cabris péi.
Un projet ambitieux bénéfique pour la réinsertion des détenus. Un premier bilan positif pour la directrice du centre pénitentiaire de Domenjod : « J’ai un détenu qui sera libéré dans un mois et qui va être embauché comme berger cabris. Deux mois après, c’est un vrai succès ».
Le dernier mot d’un des trois détenus : « Il faut essayer d’avancer dans la vie et ne plus faire de bêtises"