Une application qui vous paye quand vous triez vos déchets. En voilà une bonne nouvelle. Cette application, dénommée Yougreen. Une solution, et aussi, de la sensibilisation pour rendre nos quartiers plus propres. Une application smartphone a été développée pour la SHLMR par la société Neogreen.
Être rétribué lorsqu’on est bon élève en matière de tri des déchets. Une opération de sensibilisation a été réalisée aux Gaspards à Sainte-Marie ce mercredi 11 mai. La SHLMR réfléchit à déployer des machines à tri dans ses résidences.
“La machine, elle aspire, elle casse et, ensuite, on gagne un centime”, nous dit un jeune habitant d’un quartier populaire de Sainte-Marie. Un véritable jeu d’enfant. Dans ce quartier de Sainte-Marie, les bouteilles en plastique ont disparu du sol. Ici, ce sont les enfants qui montrent l’exemple.
“Ces derniers ont joué le jeu et ont ramassé les bouteilles qui jonchent le sol. En une après-midi, ils ont ramassé environ 700 bouteilles. Ça fait plaisir de voir le quartier plus propre. Il le faut pour le bon vivre-ensemble et dans l’intérêt de tous”, explique Dimitri, un habitant du quartier les Gaspards.
La SHLMR a lancé, en partenariat avec la CINOR, un projet expérimental de gratification de ses locataires pour leurs gestes citoyens en matière de tri des déchets ménagers. L’objectif de cette opération est de sensibiliser la population aux gestes simples du tri des déchets. Une occasion également de récupérer un peu de matières premières.
“C’est, en fait, de la paillette en plastique qui est triée et qui va être transformée, de nouveau, en bouteille”, explique Yannick Settama, responsable de projet YouGreen. Cet événement est à l’initiative de l’entreprise Yougreen qui a développé une application qui vous paie quand vous triez vos déchets. “C’est un projet de gratification du tri qui permet aux locataires de la SHLMR et de la population en général d’être gratifiés de points lorsqu’ils vont en ressourcerie et déchetterie”, poursuit-il.
L’idée est ainsi d’installer ces boîtes à recycler rémunératrices à l’échelle des 28 000 logements de la SHLMR. “Nous soutenons des expérimentations. Si l’échelle dépasse un certain seuil, nous allons certainement procéder à des appels d’offres. Ce projet est particulièrement intéressant parce qu’il crée une motivation pour que le citoyen fasse le tri. Il y a, là, une vraie pertinence”, souligne Arash Khalatbari, directeur du service action sociale de la SHLMR.