Le travail dominical dans le commerce à nouveau au centre des discussions. La Fédération du commerce et de la Distribution (FCD) demande au préfet d’abroger les arrêtés de 1966. Ces derniers prévoient que les commerces soient fermés à partir de 12h le dimanche.
Les arrêtés de 1966 prévoient que la fermeture des commerces alimentaires et non alimentaires doit se faire le dimanche à 12h et la réouverture le lendemain à la même heure. Les salariés doivent bénéficier de 24h de repos hebdomadaire.
La fédération du commerce et de la distribution (FCD) demande aujourd’hui l’abrogation de cette loi. Pour sa part, l’État se dit prêt à revenir sur ces arrêtés afin de faire évoluer la récupération hebdomadaire des salariés.
"On est très très surpris de cette demande, sur toutes les réunions que nous avons eues avec la CMPE, le MEDEF, nous n’avons jamais parlé d’abrogation. Lors de la dernière réunion, nous avons posé la question au président du MEDEF, il nous a répondu que ce n’était pas à l’ordre du jour et 3 jours plus tard on apprend que la FCD dépose ce recours", explique George Caro, secrétaire général de la CGTR commerce et service.
Des dérogations spéciales sont prévues pour certains dimanches de fête dans l’année. Des réunions de cadrages sont prévues pour en discuter avec les syndicats. Pour sa part la CRGT est totalement opposée au travail dominical.
"Tout va dépendre de comment se passe les négociations. En ce moment nous coinçons tous, c’est avec la FCD. Apparemment, ils sont en train de nous faire des petits dans le dos. Je pense que les organisations syndicales de salariés, nous ne l’accepterons pas.", conclut George Caro.