Assignés en justice pour le blocage de la Région, les transporteurs doivent désormais quitter les abords de la Région.
Si les transporteurs ramassent leurs affaires et déplacent leurs camions, ils ne comptent pas en rester là.
Ils comptent bien se faire entendre et demander des explications concernant l’arrêt du chantier de la NRL.
Les camions doivent quitter les abords de la Région
"On va sortir, respect la loi, mais en aucun cas on va rentrer chez nous. On est toujours déterminé. On va se rassembler et prendre les décisions", explique Jean-Gaël Rivière, transporteur.
Jeudi, la réunion de négociation se tiendra. "Demain ils sont à table et c’est ce qu’on voulait. C’est quand même une victoire." A l’issue de la réunion, les transporteurs souhaitent que le marché ne soit pas résilié "pour qu’on puisse reprendre le chantier dans les jours à venir".
Suite à cette décision, les transporteurs sont plus remontés que jamais. "On a perdu peut-être une bataille mais pas la guerre."
Ils l’assurent, ils n’en resteront pas là. "Ce n’est que le début de la guerre."
Conduits en justice par la Région, les transporteurs étaient ce mercredi devant le tribunal.
Le tribunal a tranché et a décidé que les transporteurs devaient quitter les abords de la Pyramide inversée. Un huissier s’est rendu sur place à la Région afin de signifier la décision du tribunal de grande instance.
Après quoi, les transporteurs ont décidé d’entamer une opération escargot.
En milieu de semaine, une réunion entre l’État, le Groupement chargé des travaux et la Région doit avoir lieu concernant le tronçon de la NRL. Car en effet, le chantier est à l’arrêt, faute d’andains.
Une réunion décisive pour l’avenir du chantier.