Le chef de projet "Tram aéroport entrée ouest", Dominique Picardo, est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion.
Eviter d’utiliser du carburant et sa voiture, c’est l’un des nombreux objectifs du Tram aéroport entrée ouest (Tao). Pour en savoir plus, le chef de projet Dominique Picardo est sur le plateau d’Antenne Réunion.
Le Tram aéroport entrée ouest est un chantier colossal qui va desservir trois communes, Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne...
"Il y a une logique de desserte qui est du transport à haute niveau de service avec de Saint-Denis à Sainte-Marie une réponse en fonction de la population qui circule sous forme de tram. Et entre Ste-Marie et Ste-Suzanne une réponse sous la forme de bus circulant en site propre qui permet de garantir un temps de trajet adéquat", explique Dominique Picardo.
"Sur le Transport en commun en site propre (TCSP) de St-Denis, nous avons 42 000 passagers. Dès la mise en service du tram nous pourrons accueillir 60 000 passagers puis à terme 80 000 passagers attendus."
"Les travaux devraient démarrer courant 2020 et aboutir fin 2022, avec une phase de test d’un an."
"Globalement, les prix des billets resteront sur ceux pour Citalis, de l’ordre de 1 euro en carnet de 10 et 1,30 euro à l’unité."
La concertation publique qui s’est terminé jeudi a recueilli 50 000 avis, ce chiffre montre l’intérêt des Réunionnais.
"Nous avons été surpris par le taux de réponse. Je me disais qu’à 3 000 réponses ce serait bien, le bureau d’études tablait sur 20 000 et nous avons eu 2,5 fois plus de réponses. Le transport en commun constitue une préoccupation principale des Réunionnais."
"Un chiffre est fort : 24 % des demandeurs d’emplois renoncent à accepter un travail car ils n’ont pas la certitude d’arriver à l’heure."
La Région a son projet RunRail, mais pour Dominique Picardo, les deux projets ne sont pas en concurrence.
"Ce sont deux projets absolument différents et totalement complémentaires. Le Tao a pour vocation de desservir la ville de 5h à 1h du matin, et répond à une logique de Métro. Le RunRail répond davantage à la logique du RER."