Un nouvel hôtel ouvre ses portes à l’Étang-Salé, il ajoute son nom à la liste des 63 établissements touristiques enregistrés sur le territoire en 2023.
Une nouvelle structure hôtelière vient d’ouvrir ses portes à l’Étang-Salé. C’est une offre qui veut se démarquer des autres hôtels déjà présents sur le territoire. Avec sa piscine, son restaurant de standing ou encore son spa, le Papang Hôtel s’est doté de tous les atouts possible pour attirer une clientèle exigeante.
Le nouvel établissement 4 étoiles propose plusieurs catégories de chambres notamment 6 chambres premium avec balnéothérapie sur la terrasse. Au total, l’hôtel niché dans les hauteurs de l’Étang-Salé propose 30 chambres.
"On a vécu 10 ans en métropole et lors d’un séjour en vacances à l’Etang-Salé on a eu du mal à trouver un endroit qui nous ressemblait avec la tranquillité et la nature" explique Claudine Bénard, gérante du Papang Hôtel. Le projet est né suite au constat par les gérants d’un manque d’établissements de ce type sur la commune de l’Étang-Salé.
63 hôtels à La Réunion
En 2023, La Réunion comptait 63 hôtels dont la grande majorité est répartie entre Saint-Paul, Saint-Denis et Saint-Pierre. Selon le président de l’IRT, Patrick Lebreton, il y a encore de la place pour construire de nouveaux établissements.
"On sait aujourd’hui qu’il y a une part importante d’établissements certes mais cela peut encore augmenter de 5 points peut-être plus. Il ne s’agit pas d’apporter une concurrence supplémentaire mais d’amener un secteur dynamique à l’être un peu plus" explique Patrick Lebreton, président de l’IRT.
En 20 ans, le nombre de lits dans les hôtels de La Réunion est resté stable, passant de 5 806 en 2003 à 5 994 en 2023. En revanche, l’offre des locations saisonnières a quant à elle explosée ; en 5 ans les meublés saisonniers sont passés de 855 lits en 2019 à 1626 en 2023.
"C’est le client qui décide, c’est lui qui accepte l’offre qui lui est faite donc si vous faites une offre d’hôtel de qualité à des prix acceptables, il ira plutôt à l’hôtel. La nature a horreur du vide. Les locations saisonnières se sont installées parce qu’il y avait besoin d’une offre d’hébergement supplémentaire" exprime le président de l’UMIH, Patrick Serveaux.