La météo, la vie chère, et la baisse du trafic aérien pourraient expliquer la baisse d’affluence dans les hôtels de l’île.
Un temps mitigé tout comme dans le carnet de réservations des hôteliers, ce n’est pas encore l’affluence en ce début de vacances.
Les professionnels misaient pourtant sur ces vacances scolaires de mars et la clientèle locale pour rattraper un mois de janvier particulièrement pluvieux suite au passage du cyclone Belal. Dans un établissement tourné vers la clientèle locale, l’activité se concentre sur les week-ends, en semaine l’hôtelier mise sur les réservations de dernières minutes.
"Pendant les vacances, on a du monde sur les week-ends, la semaine c’est un peu plus calme, il faut dire qu’on n’a pas été trop gâté avec le temps, heureusement ça s’améliore" confie Olivia Del Pino, directrice de l’Hôtel Alamanda à Saint-Gilles.
Le constat est similaire dans un autre établissement de la station balnéaire mais le retour du beau temps pourrait peut-être changer la donne.
"Sur cette période de l’année, on attend majoritairement une clientèle locale et on compte sur les réservations de dernières minutes mais c’est encore timide pour le moment avec le mauvais temps" explique Elodie Vorangine, première de réception à l’Ermitage Boutik Hôtel.
Les touristes locaux, essentiellement présents le week-end ne permettent pas de compenser le ralentissement de l’activité économique. La météo, la vie chère, et la baisse du trafic aérien pourraient expliquer cette baisse d’affluence.
"C’est vrai, qu’on a eu 10 000 sièges de moins en janvier, 6 000 sièges en février et on s’attend à 11 000 sièges de moins en mars" confie Patrick Serveaux, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie.
Pour relancer le secteur, les hôteliers appellent à une stratégie de reconquête de la clientèle extérieure.