Samoussa, Bouchon, Pokka, "Toto lé la" pour satisfaire vos envies culinaires. Tenu par un réunionnais, Anthony Steffler, le restaurant propose les grands classiques de La Réunion.
Installé au coin du Cour Balguerie Stuttenberg dans le quartier des Chartrons à Bordeaux, "Toto lé la" propose les classique de la cuisine réunionnaise, rougail saucisses, rougail morue, samoussas ou encore bouchons accompagnés d’un Pokka bien frais. "L’aventure a commencé en avril 2017" pour Anthony Steffler, le gérant qui s’est confié sur ce projet qu’il a lancé, il y a maintenant près de 8 ans.
"J’ai quitté un métier de fonctionnaire pour me lancer dans l’entrepreneuriat" explique l’ancien policier en ajoutant, "c’est mon destin". "J’ai grandi dans la boutique de mes grands-parents, Hugues Folio et Anne Lauret propriétaire d’une boutique créole à Montvert et j’adorais l’ambiance qui y régnait. Pour moi, ce changement de voie est donc tout à fait logique" indique le restaurateur.
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Il s’est lancé en 2017 après avoir rencontré, Cédric Lusignier de "Komen y lé", un autre restaurateur réunionnais installé en hexagone. "Cela a été un véritable cyclone dans ma tête, je l’air encontre le samedi et le lundi suivant, j’étais en train d’apprendre à faire des samoussas !" Un des amuse-bouche réunionnais dont il n’avait pas encore le secret, car le reste, il maîtrisait.
"J’ai débuté par les marchés avec mon tout premier emplacement celui de Latresne sur lequel je suis toujours. Puis récemment, grâce à l’aide d’un investisseur, j’ai pu acquérir un emplacement dans le quartier des Chartrons, j’ai ouvert fin septembre 2023 et les débuts sont très encourageants" exprime-t-il.
"Il y a un véritable engouement pour la culture culinaire de La Réunion, le mélange et la mixité plaisent énormément aux métropolitains" ajoute Anthony qui reçoit directement ses épices de sa famille basée à La Réunion. "La famille s’assure de m’en envoyer dès que j’en ai besoin. Les samoussas, bonbons piment que j’ai transformé en forme de cannelé et tous les plats et desserts sont faits maison."
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S’il passe maintenant par un fournisseur pour ses bouchons anciennement faits maisons, il trouve cela dommage "qu’il n’y ait pas plus de facilité à obtenir des produits de notre île directement avec les producteurs ou autres grosses entreprises agroalimentaires péi."
Satisfait dans sa nouvelle carrière, Anthony est heureux de voir les gens sourire sur sa terrasse, créer des liens et casser les cuits. "Je tenais à remercier mes clients, mes collaborateurs, tous mes proches qui ont toujours été là dans mon aventure et surtout mon fils. Je suis fier de voir comment il a évolué depuis nos débuts sur les marchés, t’es au top mon Téo."
