Les tickets-resto, c’est fini à la caisse des supermarchés. Et si les restaurateurs s’en réjouissent les consommateurs eux s’inquiètent pour leur porte-monnaie.
Les pâtes, le riz, les œufs ou encore le beurre : autant de produits qui ne peuvent plus être achetés avec de simples titres restaurants. Désormais, seuls les aliments nécessitant un simple réchauffage ou directement consommables sont éligibles. Comme les sandwichs, les plats préparés, les fruits et légumes, la charcuterie ou encore les yaourts ou le fromage.
Une décision qui ne convient pas aux consommateurs : "Je pense que c’était inutile d’enlever ça. Le but des tickets-resto, c’est de les utiliser pour manger, pour faire ses courses et pas juste pour des produits à consommer directement." "Je pense que c’est bénéfique pour les restaurateurs par contre, moi au quotidien, j’utilisais mes tickets-resto pour faire mes repas du midi donc c’est moins avantageux pour les consommateurs. Et puis il va falloir vraiment connaître la liste des choses qui peuvent être payées ou pas en tickets-resto parce qu’on est un peu perdus avec cette nouvelle réforme."
Depuis 2022 également, les salariés avaient la possibilité de payer une partie de leur plein en ticket-resto. Ce ne sera désormais plus possible.
"On n’en a pas vraiment parlé. L’information n’était pas prise au sérieux. Pour moi, c’est dommage. Les tickets-restaurant, c’était le top", estime un pompiste.
Pour ce représentant des restaurateurs, le ticket-restaurant ne doit être utilisé qu’à des fins alimentaires. "On se battra jusqu’au bout pour que le ticket-restaurant, si ça reste un ticket-restaurant, serve à l’alimentation des salariés. Il y a des choses qui ne seront plus possibles dans l’avenir. Quand vous avez des titres papier, vous pouvez sortir vos titres papier, quand vous avez des titres numériques, vous ne pourrez pas les passer comme ça et notamment le dimanche si vous ne travaillez pas", indique Patrick Serveaux, président de l’UMIH.
Alors que le plafond journalier reste fixé à 25 euros, la fin de ces possibilités marque un tournant pour les utilisateurs des titres restaurant.
