De nombreuses s’interrogations s’élèvent dans le cadre des dépistages du Coronavirus. Certains s’inquiètent d’éventuelles conséquences de se soumettre aux tests. Les spécialistes rassurent les Réunionnais.
Les dépistages du Coronavirus ont explosé à La Réunion ces dernières semaines. Environ 12 000 tests ont été réalisés la semaine dernière suite à l’explosion du nombre de cas de Coronavirus.
Avec un plus grand nombre de tests, viennent de plus nombreuses inquiétudes. Beaucoup s’interrogent : Les écouvillons utilisés pour les tests Covid, ces long cotons tiges, menacent ils la zone sensible qui protège le cerveau, la barrière hémato-encéphalique ?
Certains s’inquiètent de voir ce long coton-tige toucher la barrière naturelle qui protège le cerveau. Mais cela s’avère anatomiquement impossible.
"Au niveau du nez, il y a ce qu’on appelle la lame criblée, un os en forme de passoire. C’est très épais et ça empêche n’importe quel objet d’arriver au cerveau. Quand le bâtonnet entre dans le nez, il ne part pas vers le cerveau, mais vers l’arrière-gorge", rappelle Bernard Alex Gaüzère, praticien hospitalier au CHU de La Réunion.
Le coton-tige de grande taille se déplace donc vers le pharynx. Il ne présente donc aucun danger pour la santé. Mais il est vrai que le test est un mauvais moment à passer.
Des alternatives existent comme les prises de sang. Mais le test nasal est le plus fiable pour détecter si une personne est porteuse ou non du Coronavirus.
"Une fois qu’on synthétise des anti-corps, ils restent dans notre corps. C’est ce que le test sérologique et le trot de pharmacie va chercher. Mais il ne pourra pas dire si la personne est porteuse ou non du virus à ce moment", explique Nathan Tétart, biologiste médical.