Dans le quartier de la Bretagne ce lundi 30 janvier, un policier a abattu un forcené qui avait blessé grièvement un septuagénaire au couteau. L’agent des forces de l’ordre aurait tiré trois fois sur l’agresseur. Une première pour le policier qui n’avait jamais utilisé son arme en 20 ans de carrière.
C’est dans un quartier de la Bretagne à Saint-Denis, ce lundi qu’un homme tente de s’en prendre à son ex compagne. L’un de ses proches s’interpose pour la secourir. Il reçoit alors plusieurs coups de couteau. Alors que l’agresseur prend la fuite, les secours et la police arrivent sur les lieux. La victime de 75 ans, grièvement blessée est transportée d’urgence à l’hôpital tandis que les forces de l’ordre tombent nez-à-nez avec l’agresseur.
Pour maîtriser le forcené qui aurait refuser de se soumettre aux autorités, un policier utilise son arme et le blesse mortellement. Un geste nécessaire selon Gilles Clain, Secrétaire national Délégué Syndicat Unité SGP Police - FO. Il affirme : "Ce collègue n’avait pas le choix puisqu’il avait des vies à protéger et à préserver. Certes nous avons assisté à un drame mais nous sommes sûrs que la scène aurait pu être bien pire s’il n’avait pas fait ce qu’il fallait."
Au total, quatre tirs ont été tirés par l’agent de police qui utilisait son arme pour la première fois en vingt ans de service. Selon ses collègues, l’homme de l’ordre d’une quarantaine d’années serait encore sous le choc.
"Ce n’est jamais facile de tirer sur un individu, sur un être vivant donc c’est choquant. Le collègue n’est pas bien psychologiquement mais il s’est également blessé en tombant. C’est la raison pour laquelle je pense qu’il sera en arrêt maladie pour essayer de pouvoir récupérer et se reconstruire également", explique Stéphane Lebreton, secrétaire Départemental Adjoint Syndicat Unité FO.
MG