Avec la hausse des nombres de cas de Covid en France, le télétravail est devenu une option non négligeable. Une mesure qui souhaite systématiser le président Emmanuel Macron. Cependant, c’est une mesure qui n’est pas simple pour les salariés, comme pour les employeurs.
Le télétravail est devenu chose courante à La Réunion comme en métropole, face à l’augmentation des cas de Covid.
La raison est simple, éviter que le virus ne se propage dans les entreprises, lieu où il y a un énorme brassage de salariés.
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Covid-19 : Emmanuel Macron appelle à "systématiser" le télétravail
Temps de travail, enfant, pause… le télétravail n’est pas une chose aisée pour de nombreux salariés.
"En télétravail, on a du mal à poser ce temps d’arrêt entre le temps de pause et le travail alors que tout se passe sur un même lieu", explique Karl Maillot, secrétaire général de la CFDT.
Sur le plan national, des syndicats ont signé un accord interprofessionnel de télétravail. "On a voulu que ce temps de télétravail soit réellement discuté au sein des entreprises", explique la CFDT.
Si à La Réunion nous n’avons pas le chiffre exact de salariés en télétravail, les entreprises font tout pour garantir un maximum de distance en présentiel.
Emmanuel Macron lui-même a insisté la semaine dernière, sur l’importance pour les entreprises, de renforcer le télétravail pour limiter la propagation du virus.
"Je le demande instamment à tous les employeurs, à toutes les entreprises, à toutes les personnes qui peuvent faire du télétravail, il faut au maximum s’y mettre parce que notre objectif, c’est de réduire les contacts", a insisté le chef de l’État.
Selon les données fournies par Jean Castex lors de sa conférence de presse, 29 % des cas de coronavirus sont identifiés en entreprise. L’objectif de cette mesure étant donc d’endiguer les contaminations du Covid en milieu professionnel.
Comme l’a rappelé le préfet, "les clusters en milieu professionnel demeurent nombreux : il est nécessaire de renforcer le télétravail partout où cela est possible et d’être extrêmement vigilants sur les temps de restauration en évitant autant que possible les structures collectives".