Le premier ministre a insisté une nouvelle fois sur le travail à domicile comme moyen de lutte contre le virus, lors de sa dernière conférence de presse ce jeudi 4 février. À La Réunion, de nombreuses entreprises mettent le télétravail en pratique. Les employés qui font face à ce changement de mode de vie professionnelle bénéficient de garanties particulières.
Jean Castex a annoncé ce jeudi que "télétravailler partout où c’est possible devient impératif". Il s’agit d’un "levier puissant que nous n’utilisons pas suffisamment" pour lutter contre l’épidémie, regrette le premier ministre.
Cette pratique qui permet ou impose au salarié de travailler ailleurs que dans les locaux de son employeur est encadrée.
Si l’employeur refuse d’accorder le télétravail à un salarié occupant un poste permettant d’en bénéficier, il doit motiver sa réponse. De son côté, si le salarié refuse d’accepter de passer en télétravail, cela n’est pas un motif de rupture du contrat de travail.
L’employeur doit également informer le salarié de toute restriction d’usage d’équipements ou outils informatiques ou de services de communication électronique.
Le télétravailler bénéficie des mêmes droits que l’ensemble des salariés de l’entreprise, tels que l’accès à la formation, le respect de la vie privée, la santé et la sécurité au travail, l’accès aux activités sociales de l’entreprise, aux informations syndicales et aux avantages sociaux, tels que les tickets restaurants.
En cas accident survenu sur le lieu où est exercé le télétravail pendant l’exercice de l’activité professionnelle du télétravailleur, cela est présumé être un accident de travail.