À La Réunion, les travaux du futur téléphérique reliant le Chaudron à Bois-de-Nèfles sont bien avancés. D’ici le mois de juillet, les câbles y seront installés.
L’accident de téléphérique en Italie ayant fait 14 morts est dans toutes les têtes. Plusieurs personnes ont d’ailleurs été interpellées pour avoir délibérément désactivé le système de freinage d’urgence.
Dans notre département, un téléphérique va voir le jour bientôt. Mais alors, se pose maintenant la question de l’entretien, comment est assurée la sécurité de ces câbles ?
Avant la mise en route du téléphérique à La Réunion, tout sera mis en œuvre pour assurer la sécurité du public.
"Le téléphérique fera l’objet de deux semaines de marche à blanc avec test du fonctionnement de l’appareil plus formation des personnels, ainsi que des tests en situation de chargement et déchargement.
Des tests d’essais à vide et en charge seront également faits. Les essais en charge sont prévus pour valider le fonctionnement de l’appareil lors des phases de transition de vitesse incluant les démarrages et freinages. L’ensemble des modes dégradés sont testés", nous explique la CINOR.
Lors de la mise en route du téléphérique la sécurité est également assurée.
"Le système est conçu en ‘redondance’, en cas de défaillance le niveau de service peut ainsi être maintenu.
Un bridage cyclonique est également mis en place. Il s’agit d’un dispositif prévu à La Réunion en cas de vents cycloniques. Les câbles sont sécurisés afin d’éviter leur déraillement."
Entre la station du Chaudron et celle de Bois de Nèfles, 46 cabines accueilleront les voyageurs.
En parallèle avec le déroulage du câble, les travaux du téléphérique s’achèveront avec la construction puis la livraison d’un pôle d’échanges multimodal repensé et modernisé au Chaudron, à l’arrière de la station de transport par câble.
La liaison téléportée de 2,7 km reliera 5 stations différentes : le Chaudron, Campus, Moufia, Bancoul et Bois de Nèfles).