Dans son rapport rendu public ce vendredi 29 octobre, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), affirme que les boissons vendues dans les Outre-mer ne présentent pas de non-conformité par rapport aux boissons vendues dans l’Hexagone.
Le rapport de la DGCCRF, publié ce vendredi 29 octobre, confirme le respect de la loi Lurel en Outre-mer.
Adoptée en 2013, la loi Lurel vise à garantir que la quantité de sucre ajoutée dans les produits ultra-marins ne soit pas supérieure à celle des produits vendus en Métropole. Pour vérifier le respect de cette loi, la DGCCRF a réalisé une enquête, sur les boissons rafraîchissantes non alcoolisées, dans 28 établissements en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane, à Mayotte et à La Réunion. Finalisée en octobre 2021, cette enquête démontre qu’il n’y a pas de non-conformité aux dispositifs prévus par la loi Lurel. Sur les 50 produits contrôlés, uniquement un soda, commercialisé en Guyane, présentait un taux de sucre supérieur au même produit vendu dans l’Hexagone.
Si le rapport de la DGCCRF confirme le respect de la loi Lurel, le constat est un peu plus contrasté concernant les boissons présentes uniquement en Outre-mer. Sur les 13 références de boissons examinées, une boisson énergisante vendue à Mayotte se révèle non conforme. De plus, des investigations sont toujours en cours concernant deux boissons commercialisées en Guyane. La teneur en sucre de ces produits est susceptible d’être plus élevée que celle des produits de la même famille vendus en Métropole.
Des pathologies liées à l’alimentation, tels que l’obésité, le surpoids ou le diabète, sont plus présentes dans les départements et régions d’Outre-mer qu’en France métropolitaine. Ce rapport met en exergue la bonne sensibilisation des fabricants à cette problématique. Certains semblent avoir fait le choix, pour diminuer la teneur en sucre des boissons, de commercialiser des formules allégées contenant des édulcorants.