En raison de tatouages sur son visage, une femme n’arrive pas à obtenir sa carte du permis de conduire. Elle a obtenu l’examen, mais l’ANTS qui gère ces documents refuse de délivrer le document définitif. Malgré plusieurs demandes, 2 refus sont déjà enregistrés.
Ils sont tous les deux tatoués au niveau du visage, disposent tous deux d’une carte d’identité et d’un passeport. Mais pour Raïssa, impossible d’obtenir la carte du permis de conduire, dont l’examen est obtenu depuis août 2019.
Sur le document reçu de l’Agence nationale des titres sécurisé (ANTS), la photo n’est pas conforme en raison du tatouage.
"Beaucoup d’angoisse car c’est monter et descendre pour savoir ce qu’il fallait que je fasse, je me retrouve dans une impasse. Certains me conseillent de cacher les tatouages, ou de refaire le dossier mais en attendant les mois passent et je suis toujours au même point."
Pour son compagnon, cette situation est incroyable. Il a même cru a une blague en recevant le document. D’autant que le timbre fiscal a bien été perçu. Pour lui, il s’agit d’une atteinte aux libertés. Sans compter qu’il ne parvient pas contacter le personnel de l’ANTS en charge de ce dossier.
"C’est une atteinte à la liberté, il n’y a aucune loi en France qui interdit le tatouage au visage, sinon on l’aurait su depuis la Maternelle. Ou bien les tatoueurs auraient eu comme consigne de ne pas tatouer les gens au visage, sous peine de sanction ou de fermeture administrative de leurs locaux."
Ce couple qui a déjà sollicité des politiques, en vain, espère trouver une solution amiable avec l’État. Il ne veut rien lâcher et se dit prêt à aller jusqu’a la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) s’il le faut.