Depuis le 1er janvier dernier, tout propriétaire de chat a l’obligation de le faire tatouer ou de lui placer une puce, afin de l’identifier à partir de ses 7 mois. Un geste essentiel que beaucoup ne prennent pas le temps de faire, souvent par négligence. Les félins accueillis au refuge de la Société Protectrice des Animaux (SPA) sont automatiquement identifiés.
Petite visite de contrôle pour Budha. Dorloté depuis 8 ans par sa maîtresse Isabelle, ce petit chat européen n’est toujours pas tatoué. La jeune femme n’a toujours pas franchi le pas, mais y songe fortement. Depuis le 1er janvier dernier, identifier son chat par un tatouage ou une puce est obligatoire, en raison de la modification de la loi 2011-525. Depuis 1999, une loi en vigueur contraignait déjà les propriétaires de félins à les tatouer en cas de vente ou de don.
Cette mesure vise avant tout à mieux les protéger, notamment pour éviter l’euthanasie lorsqu’ils sont récupérés. Actuellement, de nombreux chats non abandonnés sont trouvés puis emmenés à la fourrière, alors qu’ils ont des maîtres. En 2011, 917 chats ont été récupérés par les services de la fourrière. Depuis, bon nombre d’entre eux ont été éliminés, faute d’avoir pu contacter leurs propriétaires.
Un triste sort pour ces animaux de compagnie, dont les maîtres n’ont pas forcément conscience de l’importance de ce marquage. "Les gens se rendent compte de l’importance de ce geste une fois qu’ils ont perdu leur chat ou leur chien", constate Isabelle Camau, secrétaire bénévole de la SPA Refuge.