Le spécialiste du 400 mètres Fabrisio Saidy ainsi que le judoka Yves-Matthieu Dafreville, tous deux réunionnais et anciens pensionnaires de l’INSEP, se sont exprimés dans le 19h d’Antenne Réunion au sujet de des tags racistes découverts à l’Institut.
Le choc après la découverte ce week-end à l’Institut National du Sport de l’Expertise et de la Performance (INSEP) de tags racistes effectués sur des photos d’athlètes. Le mot "singe" a été inscrit sur le kimono de Teddy Riner, et d’autres insultes insoutenables visant Domitri Bascou ou Michael Jérémiasz.
Emotion à La Réunion pour les anciens pensionnaires de l’INSEP, Mathieu Daffreville et Fabriozio Saidy.
Pour ce dernier, spécialiste du 400 mètres, ces actes odieux seraient le fait d’un individu extérieur à l’INSEP. "Je pense que c’est quelqu’un de l’extérieur qui a fait ça. Dans notre monde à nous, on vit bien tous ensemble. Moi je viens de La Réunion, il y a aussi des Africains, des Magrébins etc. On vit tous bien ensemble, il n’y a pas du tout de racisme au sein de l’INSEP, en tout cas moi je ne l’ai pas ressenti".
Un sentiment partagé par le judoka Yves-Matthieu Dafreville, également ancien pensionnaire de l’institut sportif. "Le sport, au-delà des performances ça reste important pour réunir le modne entier, et c’est dommage de voir qu’il y a des gens qui sont encore là pour nous diviser. L’INSEP c’est en plein milieu d’un bois où des gens peuvent venir, faire la fête etc. Moi je ne pense pas que ce soient des gens déterminés dans le racisme, c’est dommage de voir cela mais il y a tout et n’importe quoi dans le Bois de Vincennes autour de l’INSEP, on peut émettre beaucoup d’hypothèses, pour moi ce n’est pas une vraie revendication, à mon avis".
Les tags ont été effacés, la direction de l’INSEP a officiellement porté plainte.