Le directeur de l’école maternelle les Flamboyants a été suspendu ce jeudi 7 avril. Des enseignants ont dénoncé à leur hiérarchie des comportements inappropriés envers les enfants. Dans cette affaire, aucune preuve n’a été apportée. Interrogé, un parent d’élève a accepté de témoigner pour Linfo.re.
Ce jeudi 7 avril, le directeur de l’école maternelle les Flamboyants a été suspendus. Plusieurs professeurs de l’établissement ont porté plainte contre l’enseignant et ont dénoncé des comportements déplacés.
Cette procédure va permettre d’ouvrir une enquête qui pourra confirmer les accusations d’attouchements sexuels sur des enfants à l’encontre du directeur. Interrogé par l’équipe de Linfo.re, un parent d’élève accepte de témoigner.
"Cette accusation est très dure contre pour lui. Ma fille est scolarisée dans cette école, c’est une élève qui parle beaucoup et elle ne m’a jamais fait part de ce genre de chose.
Tout ce que je sais, c’est qu’il avait un litige, qu’il ne s’entendait pas avec plusieurs enseignants, des femmes notamment. Ce genre d’accusation, c’est le meilleur moyen d’atteindre quelqu’un.
S’il a fait quelque chose, il doit être sanctionné, mais dans cette affaire il n’y a pas de preuve. Je lui accorde le bénéfice du doute", témoigne un parent d’élève.
Pour le moment, aucune preuve n’a été apportée. La procédure permettra de faire toute la lumière sur cette affaire.
Nous venons d’apprendre par la presse internet la suspension de notre collègue directeur de l’école maternelle Les Flamboyants suite aux accusations d’enseignantes de cette même école.
Une enquête administrative sera diligentée et aucune conclusion ne peut être tirée tant qu’elle ne sera pas terminée déclare le Rectorat de l’Académie. Évidemment ! Mais entre-temps le lynchage médiatique est réel. Comme d’habitude, presque tout le monde y va de son commentaire haineux, d’autant plus que des « soupçons d’attouchements sur mineurs » s’y ajoutent. Il faut savoir que nous ne laisserons pas les choses en l’état : les insultes seront répertoriées et une plainte pour diffamation sera déposée.
Et puis il y a des questions : - comment l’information est-elle parvenue à la presse si rapidement ? - comment a-t-elle pu contacter le directeur ? - qui a communiqué son téléphone personnel ? - pourquoi les enseignantes n’ont-elles pas averti les parents au sujet des supposés attouchements ? Il y a des zones d’ombre indéniablement. L’enquête administrative parlera.