Les survols en hélicoptère du littoral, des hauteurs ou encore au coeur de l’île sont très populaires. L’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA) dénonce dans un rapport les problématiques qu’ils engendrent et propose des solutions.
Les magnifiques paysages de notre île attirent tous les jours de nombreux curieux. Pour les admirer en premier plan, certains n’hésitent pas à prendre de la hauteur en hélicoptère. Mais cette option a des conséquences sur notre environnement, qu’il soit visuel ou sonore.
Le tourisme est la cause principale de l’augmentation des survols. Et pour cause, cette activité est tellement attractive qu’elle entraîne quelques débordements comme le transport de public illicite, qui s’ajoute aux rotations, légales et déclarées, des compagnies officielles. Ceci, causant des nuisances pour les habitants des zones survolés.
D’abord, l’ACNUSA propose de réduire drastiquement les nuisances sonores. Selon eux, cela passera par l’investissement dans des appareils plus modernes, plus technologiques et donc moins bruyants. De plus, il propose la formation des pilotes à des techniques moins nuisible lors du pilotage.
Enfin, il est aussi proposé la réduction des fréquences des survols et un meilleur encadrement de ceux-ci. L’ Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires fait alors appel à la préfecture ainsi qu’aux élus afin de créer des arrêtés plus fermes et permettre le respect des règles.
Retrouvez la chronique d’Ophélie Maraval.
Gaëlle LHONNEUR