Le comité directeur de la Fédération Française de Surf a validé ce jeudi la proposition émise par la Direction technique nationale pour les Mondiaux de surf.
Six athlètes composent l’équipe de France pour les ISA Van’s World Surfing Games 2019, du 7 au 15 septembre prochain, à Miyazaki, Japon, dont 3 Réunionnais.
L’équipe de France est au complet pour les championnats du monde de surf de septembre. Rappelons qu’ils sont qualificatifs pour les Jeux olympiques de Tokyo-2020.
A l’issue des deux QS californiens qui viennent de s’achever (Oceanside et US Open), Vahine Fierro et Cannelle Bulard ont été appelées en équipe nationale. Les deux jeunes femmes ont obtenu leur place au regard de leur classement sur le circuit QS à un mois des Mondiaux. Meilleure française du QS, Fierro est actuellement à la 13e place. Bulard, elle, suit en pointant au 23e rang.
Quatre des six Français sélectionnés étaient connus depuis le 7 juin : Johanne Defay, Michel Bourez, Jérémy Florès et Joan Duru. Pensionnaires du Championship Tour de la WSL, ils sont dans l’obligation de participer pour valider leur qualification aux Jeux.
Rappelons que l’ordre hiérarchique de qualification pour les JO est le suivant : CT 2019, ISA 2020, ISA 2019, PanAmerican Games.
Les ISA Van’s World Surfing Games 2019 délivreront des qualifications continentales : le meilleur surfeur et la meilleure surfeuse de chaque continent (hors Amériques) gagneront leur ticket pour Tokyo-2020, sauf si leur pays a déjà son quota de 2 surfeurs par genre via le CT et les ISA 2020.
Championne du monde en 2017 à Biarritz, la France a dégringolé à la 6e place l’an dernier. Il lui faut donc remonter dans la hiérarchie des nations. A titre individuel, ces Mondiaux seront aussi très importants. Qualification olympique oblige.
Si on peut imaginer, à mi saison, que Johanne Defay devrait valider son billet pour Tokyo via le CT - elle est actuellement 10e et virtuellement dans l’avion pour les JO - la deuxième place pour la France se jouera déjà à Miyazaki. Si Fierro ou Bulard termine meilleure européenne, elle obtient son ticket pour les Jeux… en attendant les ISA 2020 où seule une autre Française pourra la supplanter.
La situation est différente chez les messieurs où on espère que nos deux représentants se qualifieront directement par le CT. Pour l’heure, Michel Bourez et Jérémy Florès sont virtuellement aux JO en étant dans les 10 éligibles (2 max par pays), alors que Joan Duru suit juste derrière. Si un des trois se classe meilleur européen à Miyazaki, il verrouillera une place pour la France mais pourrait ne pas se rendre aux JO si ses deux compatriotes finissent devant lui dans le Top 10 des CT éligibles.
A moins d’un an des Jeux, le Japon va donc organiser les Mondiaux ISA pour la deuxième année consécutive. En septembre dernier, les World Surfing Games s’étaient disputés à Tahara, à 300 km au sud de Tokyo. Ils avaient vu la victoire du pays organisateur, la France prenant la 6e place un an après son sacre à domicile.
Le Japon remettra donc en jeu sa couronne en septembre prochain. Cette fois, du côté de Miyazaki, dans l’île du sud. Le spot de Kisakihama Beach est considéré comme une des meilleure vague de l’archipel nippon. Un beach break de grande qualité offrant droite et gauche. le mois de septembre étant le meilleur de l’année, avec une hauteur de vagues moyenne de 1m50 et plus de 20 jours considérés comme très bons pour le surf.
Messieurs
Michel Bourez
Jérémy Florès
Joan Duru
Dames
Johanne Defay
Vahiné Fierro
Cannelle Bulard
Le surf fera son entrée aux prochains Jeux, qui se tiendront à Tokyo (Japon) du 24 juillet au 9 août 2020.
Ils seront 40 pionniers à participer à la toute première compétition de surf olympique : 20 hommes et 20 femmes.
Il s’agira d’une épreuve de shortboard qui se tiendra en milieu naturel sur le spot de Tsurigasaki beach, à Chiba (60 km de Tokyo).
Il a été décidé d’un maximum de deux athlètes par genre pour chaque Comité National Olympique (CNO). Les places de qualification seront gagnées sur une base individuelle nominative.