Le déplacement des ruches par les apiculteurs d’un point à un autre de l’île, c’est un périple que connaît bien Jean-Claude, apiculteur.
La transhumance, c’est une tradition qui se répète chaque année. Jean-Claude, apiculteur, doit déplacer ses ruches. Ces dernières sont soigneusement fermées et filmées pour que les abeilles ne s’échappent pas durant le trajet.
"Y peut arriver un accident, un embouteillage. Tant que tu roules, pour les abeilles, c’est difficile de sortir mais si tu t’arrêtes, il y a beaucoup de lumière, les abeilles sortent de la colonie et vont piquer les gens sur la route".
Passionné, Jean-Claude effectue l’opération depuis des décennies. Pour lui, cela devient de plus en plus compliqué, d’année en année.
"Il y a à peu près une dizaine d’année de cela, on arrivait, comme à cette heure ci, un petit coup de fumée et on changer les ruches. Mais y’avait pas de voitures comme il y en a maintenant".
Après une journée entière de travail, le chargement est fait, Jean-Claude et ses abeilles prennent la route en direction de Saint-Louis, de nuit pour limiter les risques d’accident.
À l’arrivée, les ruches sont débarquées à la lueur des torches. L’opération est délicate mais indispensable pour l’apiculteur, afin d’élever de nouvelles reines et démarrer un cycle.