Président de l’Association des maires et de l’IRT, Stéphane Fouassin est l’invité du 19h d’Antenne Réunion.
Pour faire un point complet sur le tourisme à la Réunion, Stéphane Fouassin, le président de l’Association des maires de La Réunion (AMDR) et de l’île de Réunion tourisme (IRT), est sur le plateau d’Antenne Réunion.
A un peu plus de 2 semaines de la fin de l’année, il reste encore des contrats Parcours emploi compétences (PEC). Un signe indiquant qu’il y a eu trop de contrats attribués ?
“Il n’y a pas trop de contrats, mais le délais de mise en oeuvre a été annoncé récemment. Le temps que les associations montent les dossiers, se préparent et sollicitent l’Etat... cela demande un certain temps. Je demande au préfet ce soir de proroger au 31 janvier ces 1 000 contrats. On ne peut pas s’asseoir sur 1 000 contrats et les renvoyer en Métropole. Le taux de chômage est trop important pour que l’on puisse s’en passer, il faut que toutes les associations puissent en bénéficier. Nous espérons que cette manne de 11 000 contrats aidés sera maintenue par le Gouvernement l’année prochaine.”
“Protéger nos touristes qui sont sur notre territoire”
Concernant l’emploi à La Réunion, Stéphane Fouassin évoque un temps de transition, un temps pour préparer l’économie à faire du plein emploi.
“33 % de chômage sur le territoire, 52 % dans les Hauts. Le plein emploi ne peut intervenir que si on arrive à développer certains secteurs comme l’Agriculture, un des piliers pour l’autosuffisance alimentaire. Le tourisme, également créateur d’emploi avec 9 % de création d’emplois par an. Il faut protéger nos touristes qui sont sur notre territoire, ce qui représente 340 millions d’euros dépensés chaque année. On a perdu avec les croisiéristes 11 escales, soit 13 000 voyageurs qui n’ont pas dépensé sur notre territoire.
L’impact de la mobilisation des Gilets jaunes
“La perte pour les entreprises du tourisme est de 20 millions d’euros sur le court terme, mais on ne sait pas encore les conséquences à plus long terme. C’est aussi 50 % de réservation en moins depuis le début de la crise. Nous avons lancé une étude d’impact sur le territoire francophone et germanophone.