De nouveaux drapeaux, de nouveaux projets de bassins de baignade, des écoles de surf rouvertes, la gauche de Saint-Leu sécurisée. Une des mesures qui interpellent : la reprise possible de la commercialisation de la chair de requin. Est-ce que cette annonce pourrait changer la donne ? Explications et réactions.
La chair de requin bouledogue pourrait être prochainement commercialisée par les pêcheurs professionnels. Si sa consommation était interdite jusqu’ici en raison d’une maladie causée par une micro algue, des tests en laboratoire seront prochainement effectués.
Le Centre de sécurité requin ouvert à la commercialisation de chair de requin-bouledogue
Au port de Saint-Leu, la commercialisation de la viande de requin fait débat. “Bien sûr que je mange du requin, ça ne pose aucun problème”, confie un pêcheur.
“Il y a des requins qui ne sont pas protégés et sont en nombre, comme le bouledogue. Quitte à faire des prélèvements, autant consommer la viande”, estime un autre.
Pour les autorités, cette pêche professionnelle peut-être aussi une activité de loisir. L’objectif étant de valoriser la chair de requin bouledogue.
“On est en train d’étudier comment donner de la valeur ajoutée au produit. Ce sera sans doute un marché de niche mais qui devrait convaincre les touristes qui viennent à La Réunion. On travaille sur ce sujet et on avance”, relate Olivier Tainturier, le sous-préfet de Saint-Paul.
Si le requin bouledogue sera traqué pour sa chair, les requins tigres de moins de 2,50m au large de nos côtes devraient être épargnés.
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