Depuis 10 jours au temple de la ravine Creuse à St-André, des cérémonies se succèdent afin de se préparer à une marche sur le feu. Rencontre avec les marcheurs et pénitents pour mieux comprendre en quoi consiste la préparation, avant tout mentale.
Le temps pluvieux n’a pas empêcher les fidèles de faire le déplacement. Annick et son amie sont venus accompagner leurs proches pour le jour fatidique. "Je viens là tous les gens pour moi-même déjà parce que j’aime ce temps-là, c’est un temps très fort et puis j’accompagne mon neveu pour qui ce sera sa deuxième marche sur le feu."
"Mi aime la chapelle et puis pour accompagner mon mari, les malades, et puis mi aime bon dieu Panjali."
Les futurs marcheurs de tous âges nous éclairent sur leurs motivations pour affronter prochainement cette épreuve impressionnante.
"C’est surtout pour perpétuer la tradition des ancêtres, des engagés que la arriv ici. Et puis na lé les ban grands-pères tout ça zot té vient ici au temple de Ravine Creuse. C’est pour ça nous continué à venir pour perpétuer la tradition."
"Mi participe au temple depuis l’âge de 8 ans, c’est une tradition tous les 2 janvier."
Considéré comme un événement important, son origine vient de la légende d’une princesse indienne, comme le raconte Léopoldine Settama.
"Ça consacre une étape de l’histoire de la princesse Pandialé. C’est une fille du village qui a été salie par un certain nombre de personnes. Pour montrer sa pureté, elle s’est engagée à marcher sur le feu, qui est un élément purificateur. C’est la raison pour laquelle au terme d’un carême de 18 jours, les hommes ici à Ravine Creuse marchent sur le feu."
Encore quelques jours de prières et de carême pour les pénitents avant le déroulé de la marche sur le feu le 2 janvier prochain.