La consommation de zamal est un phénomène bien implanté sur notre île. Selon les chiffres de la Préfecture, 1/3 des Réunionnais en consommerait. Si la consommation de zamal est devenue plus répandue dans notre société, cette substance n’en reste pas moins illégale.
Prénommée zamal ou encore Cannabis, à La Réunion la consommation de cette plante est récurrente chez une personne sur trois. Certains Réunionnais trouvent ce chiffre inquiétant, les effets secondaires peuvent parfois être dramatiques.
"Ce chiffre est inquiétant, mais il est vrai que lorsqu’on est addict, il est difficile d’en sortir", déclare une personne interrogée.
Cependant, pour beaucoup de personnes, le zamal fait partie intégrante de notre culture.
"On a grandi avec ça, c’est une plante , c’est naturel. Pour moi sa consommation n’est pas quelque chose de choquant", estime un passant.
Selon le docteur David Mété, la consommation de zamal se retrouve chez nos ancêtres, les esclaves fumant cette plante. Des esclaves fumaient cette plante pour supporter leur quotidien, l’usage de cannabis perdure donc depuis des années.
"Indéniablement ce phénomène est ancien à La Réunion contrairement à l’Hexagone où le phénomène est arrivé tardivement. L’usage de cette plante se généralise et touche l’ensemble de la société", explique le docteur David Mété, chef du service addictologie au CHU de Bellepierre.
Le zamal reste une substance illégale et peut avoir de graves conséquences pour la santé.