Et pour commenter toute cette actualité autour de Mayotte, des conséquences dramatiques lés au passage du cyclone Chido, le ministre (Démissionaire) des Outre Mer, François Noël Buffet était l’invité du 19H.
A Mayotte on l’a vu les habitants manquent de tout. "Il y a eu des départs aériens, le fret aérien fonctionne de façon assez efficace. Ils ont désormais le transport maritime", affirme le ministre.
Un bateau a été appareillé pour ce soir "pour emmener beaucoup de matériel". Le Champlain arrive demain à Mayotte, à souligner le ministre démissionnaire. "Il y a aussi 13 containers de denrée alimentaire, véhicule militaire, matériel de construction". Cela va être nécessaire pour nettoyer, ranger, faciliter la circulation
L’eau potable sera-t-elle un jour une réalité pour tous à Mayotte, territoire français, et quand ?
"Je ne vais pas rentrer dans les polémiques. On vérifie la qualité de cette eau. Une équipe spécialisée en matière de qualité de l’eau envoyée. (...) Nous avons des stations d’épuration où deux fonctionnent, c’est un peu long. La remise en route va être difficile, l’urgence absolue est déclenchée avec des moyens aériens"
"Maintenant il faut installer aussi un hôpital", explique François-Noël Buffet.
Qu’en est-il de l’électricité et des réseaux de communication ? Quand pourront-ils être rétablis, totalement ?
"On espère une remise en route assez rapide du réseau électrique cela aussi c’est une urgence. Je ne veux pas minimiser les choses, les choses ne peuvent pas se faire en 48h. Il y a déjà eu beaucoup d’avancées, ce n’est jamais suffisant. La solidarité est forte".
Il affirme également que le travail de construction.
Sur la question de l’immigration illégale non contrôlée et de la présence de très nombreux mineurs isolés sur le territoire de Mayotte : "la question humanitaire est première. Il faut donner à boire, nourrir, protéger les enfants, en les prenant en charge, la problématique migratoire est une vraie problématique majeure. Ce n’est pas un sujet de polémique mais de fonds. La situation s’aggrave. Il faut être prudent là-dessus "
Il ajoute également que "une fois l’aspect humanitaire traitée il faudra reprendre l’aspect du droit. D’abord on donne à boire on donne à manger et on soigne. Des personnes de la PAAF ont été projetées dès hier à Mayotte pour vérifier aussi les personnes, leur situation"
"L’humanitaire c’est essentiel mais en même temps il faut aussi respecter la règle de droit."
"C’est vraiment un climat de désolation, c’est ce que j’ai dit au président de la République."