Les NACs, ces nouveaux animaux de compagnie, relâchés dans la nature sont souvent attrapés par nos pompiers pour éviter les dangers pour le public et la faune locale. Un problème qui persiste.
Serpents, iguanes, furets, etc, les NACs qui se vendent très bien en animalerie se trouvent trop souvent perdus ou relâchés.
Dans ces cas-là, les premiers sur place sont les pompiers. L’année dernière, ils en ont capturé une vingtaine et cette année six ont déjà été attrapés. Le nombre ne cesse d’augmenter depuis 2008, lorsque les NACs ont rencontré un succès grandissant auprès des Réunionnais.
"Il s’agit souvent de personnes qui achètent un animal sur un coup de tête ou en cadeau et elles ne sont pas prêtes à les accueillir. Elles finissent donc par les abandonner dans la nature ou les NACs s’échappent", explique Caporal Willy Lauret de l’équipe cynotechnique du SDIS.
Souvent source de peur pour les membres du public, les NACs présentent aussi un danger pour la faune locale, comme les Tuit Tuits par exemple.
"Il est difficile de retrouver les propriétaires. Les animaux ne sont pas pucés car ça coûte cher, affirme sergent-chef Roger Seraphin, chef d’unité de l’équipe cynotechnique du SDIS, il est mieux de confier ces NACS à des vétérinaires ou passionnés ou de poser des serrures sur les cages de serpents".
Une technique à adopter si l’on se trouve face à un serpent : prendre un vêtement ou une couverture et le poser sur le serpent. Dans le noir, il s’immobilisera.