Suite à la mobilisation des employés de la Société d’Économie Mixte des Transports de l’Ouest (SEMTO) à Saint-Paul afin de protester contre la suppression d’emplois d’accompagnateurs dans les bus scolaires, une réunion s’est déroulée ce vendredi. En tant que président du TCO, Joseph Sinimalé s’est engagé à sauvegarder les emplois.
Les accompagnateurs scolaires de la SEMTO étaient hier en grève. Ils n’ont pas assuré transport scolaire des marmailles du Port, de La Possession et de Saint-Paul. Ils demandaient la sauvegarde des 54 emplois d’accompagnateurs.
Joseph Sinimalé, président du TCO, a reçu ce midi une délégation.
Le maire s’est engagé à sauvegarder les 54 emplois au sein de la SEMTO.
La semaine prochaine, les services du TCO travailleront avec la SEMTO sur des solutions à proposer avec les agents. Joseph Sinimalé s’engage à ce que le TCO finance le surcoût de la société de transports scolaires. Une prochaine réunion est prévue le 8 juin.
Les salariés devraient travailler sur la médiation, la communication au sein du TCO afin d’améliorer la qualité des transports.
Le président du TCO a annulé hier une réunion qui devait être prévue avec une délégation de la SEMTO. Les accompagnateurs ont donc organisé un débrayage ce matin à la gare routière de Saint-Paul, en attendant d’être reçus ce matin en mairie. "Nous voulons montrer que nous restons mobilisés et que l’on se battra jusqu’au bout", affirme un délégué du personnel.
Les délégué syndicaux déplorent un certain mépris de la part des administrateurs du réseau.
Sur 240 employés de la SEMTO, 54 risquaient d’être licenciés. Les salariés craignent pour leur avenir au sein de la société. "On attend des réponses claires et on veut surtout garder notre emploi", explique Yvan Junon. Jean-Marie Cazael lui, attend : "une réponse favorable".
De nombreux autres corps de métiers de la société se sont joints à leur mouvement pour leur montrer leur solidarité.