Selon l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire les huiles de friture sont potentiellement cancérigènes. Une utilisation très répandue chez nous entre les frites, samoussas et autres préparations qui passent dans un bain d’huile.
L’huile de friture fait partie du quotidien des restaurateurs. Selon l’ANSES, son utilisation serait cancérigène. Quand l’huile arrive à ébullition, elle dégage des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Les émissions varient selon la température de l’huile. Certains propriétaires de snack n’y voient pas de danger pour le moment : « Ici on est bien aéré donc pas de problème. »
Pour l’union des métiers et des industries de l’hôtellerie c’est le même constat : « Il est urgent d’attendre avant de prendre une décision sur l’utilisation ou non de l’huile de friture. Pour le moment, aucune étude n’a été réalisée en Europe, celle-ci vient d’Asie. Si plus tard, cette huile se révèle vraiment cancérigène pour les salariés, alors nous prendrons les précautions nécessaires », précise Patrick Serveaux président de l’UMIH Réunion.
Aujourd’hui, environ 1,5 million de professionnels qui travaillent dans le secteur de la restauration et de l’agroalimentaire sont exposés à ces risques.