Le Préfet a annoncé mardi des mesures de restrictions de la consommation d’eau. Les maraîchers ne sont pas concernés par cette règlementation mais ils évoquent le surcoût important lié à la sécheresse.
Comme Marie-Ange, Fabrice et Miko, des centaines de maraîchers produisent de la salade à La Réunion ; un légume qui contient 90% d’eau. Dans ce contexte, l’épisode de sécheresse qui dure depuis plusieurs mois a contraint ces exploitants à augmenter l’irrigation de leurs champs.
Un arrosage plus important : c’est le seul moyen selon ces professionnels de préserver leurs cultures et leur activité. Interrogé, un maraîcher explique qu’il doit irriguer ses terres "quatre fois par jour, à raison de dix minutes en moyenne".
Et les prochains mois s’annoncent encore plus difficiles pour ces exploitants. Beaucoup disent attendre la pluie comme le messie et évoquent leurs marges réduites. Et pour cause, l’irrigation a un coût. Un coût qui augmente les frais de production et pèse sur le chiffre d’affaires des maraîchers.
Les professionnels assurent réduire leurs marges au maximum afin de ne pas augmenter les prix sur les étals et maintenir des tarifs concurrentiels.