Tomate, chouchou, salades et ananas, la menace d’une flambée des prix sur les fruits et légumes qui se font plus rares, et plus petits. En cause le manque d’eau dû à la sécheresse. Des prix qui pourraient doubler dans les prochains jours. Inquiets, les producteurs tentent malgré tout de maintenir leur prix.
Les tomates péi risquent de voir leur prix augmenter, conséquence de la sécheresse. Chouchous, ananas ou encore salades, sur le marché du Chaudron à Saint-Denis plusieurs fruits et légumes sont déjà impactés par le manque d’eau. "Ce qui est rare est cher", "c’est cher parce qu’il n’y a pas d’eau. Donc il y a la sécheresse ".
Des fruits et légumes plus petits et en quantité limité mais également abimés par la sécheresse.
Pour un bazardier, l’augmentation des prix va se généraliser "les tomates, des aubergines, chouchous, bientôt c’est la pénurie" .
Les sucrines souffrent aussi de la sécheresse. Pour un maraicher, impossible de contenir les prix. Par exemple un paquet de coriandre est vendu à 2 euros au lieu de 1 euro. "C’est difficile parce que ça chauffe trop. Trop de soleil, pas assez de pluie. A force on sera obligé de mettre la clé sous la porte" .
Un producteur vend des ananas toujours au même prix malgré la sécheresse pour rester attractif. "Il y a beaucoup de pertes partout. Augmenter encore plus, les gens n’achètent pas" .
Sur le marché les producteurs alertent. Si la sécheresse continue, les ruptures de stock pourraient arriver d’ici deux semaines.