Face à une période de sécheresse quasi-inédite à La Réunion, le président de la Chambre Verte, Frédéric Vienne, souhaite demander la reconnaissance de l’état de catastrophe naturel au ministère de l’Agriculture qui sera en visite à La Réunion au mois de décembre.
Face à une période de sécheresse quasi-inédite à La Réunion, le président de la chambre verte, Frédéric Vienne, souhaite demander la reconnaissance de l’état de catastrophe naturel au ministère de l’agriculture qui sera en visite à la Réunion au mois de décembre.
Bassins asséchés, pénurie d’eau, limitation de son utilisation dans plusieurs communes, depuis plusieurs semaines, l’île subit les conséquences de la sécheresse.
Déjà impactés par la crise sanitaire, l’inquiétude des agriculteurs, dépendant du climat, grandit. De son côté, la chambre verte souhaite demander la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
"Les catastrophes naturelles, c’est quelque chose de très encadré au niveau nationale. Si les chiffres de Météo France confirment que cette année a été particulièrement pénible pour l’agriculture qui est dépendant du climat, comme tous les agriculteurs de France, on sollicitera le dispositif. Si l’on rentre dans les clous, cela permettra de faire une compensation des pertes qui ont eu lieu. Le travail de la Chambre, c’est aujourd’hui d’être proche des agriculteurs pour chiffrer les impacts. Pour la filière canne on va attendre le mois de décembre, avec les maraîchers, les producteurs, on est déjà sur le terrain", explique Bruno Robert vice président de la Chambre verte.
Les dégâts occasionnés par les catastrophes naturelles, ne sont pas assurables de façon traditionnelle. Les personnes sinistrées peuvent sous certaines conditions bénéficier d’une indemnisation dans le cadre de la procédure de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Si la commission émet un avis favorable, l’état de catastrophe naturelle est reconnu pour la commune par un arrêté interministériel qui paraît au Journal Officiel. Celui-ci détermine les zones et les périodes où se situe la catastrophe ainsi que l’agent naturel qui en est la cause.
La garantie de catastrophe naturelle s’applique à plusieurs dommages, tels que les inondations et coulées de boue, les inondations consécutives aux remontées de la nappe phréatique, les phénomènes liés à l’action de la mer, les mouvements de terrain, les avalanches, les séismes, les éruptions volcaniques, raz de marée, ou encore les avalanches et cyclones pour les départements concernés.