Aujourd’hui 31 janvier, dernier jour de ce mois de janvier ressenti comme le plus chaud depuis 54 ans. L’office de l’eau dresse un bilan pluviométrique depuis le passage du cyclone Belal l’an dernier. Les sols asséchés, les nappes phréatiques non rechargées en eau. Le point sur cette situation inédite de sécheresse.
Depuis le début du mois de Janvier, le climat sur notre île est marqué par une sécheresse hors norme. Les températures sont étouffantes, et surtout les averses se font rares. Beaucoup semblent épuisés par cette chaleur "En ce moment le soleil i donne paké, il manque un peu de pluie on attend que ça, les feuilles sèchent".
Pour l’office de l’eau, la situation est critique, l’île qui dépend fortement de ces ressources naturelles pourrait se retrouver à court d’eau plus vite que prévu si cette sécheresse perdure. Il faudra des pluies abondantes et régulières pour rattraper ce retard "Les derniers épisodes pluvieux importants pour l’île remontent à Candice et à Belal, le reste de l’année a été relativement sec, avec une saison sèche de mai à novembre qui a été déficitaire de plus de 20%. Aujourd’hui il faudrait des événements pluviométriques réguliers pour pouvoir recharger efficacement les cours d’eau et les nappes" explique Anne-Sophie Payet, Directrice de la transition des territoires à l’office de l’eau
Seulement 1/4 des pluviométries prévues est tombé, ce qui fait que ce mois de janvier 2025, un des mois les plus chauds jamais enregistré sur le territoire depuis 54 ans "La région Ouest tire un peu son épingle du jeu et qui connais le moins de déficit mais par contre des déficits qui sont records pour l’ensemble des autres villes y compris la région Est" déclare Sébastien Langlade, Responsable du service prévision à Météo France.
Si la pluie ne revient pas rapidement, la situation pourrait devenir encore plus préoccupante. Les Réunionnais, déjà fatigués par cette chaleur infernale, espèrent que la future tempête Faida apportera un peu de fraîcheur.