Ce mercredi 18 janvier, une vidéo d’une extrême violence filmée à la Possession, a été partagée sur les réseaux sociaux. Des scènes choquantes de plus en plus diffusées par les internautes. Si les agresseurs risquent des sanctions pénales, les auteurs de la vidéo également.
Ce sont des images choquantes, d’une extrême violence, diffusées sur les réseaux sociaux. Un jeune homme a été victime d’une agression à la Possession par plusieurs individus. La scène d’une violence inouïe a fait le tour des réseaux sociaux ce mercredi 18 janvier.
S’ils ont vu la scène à travers leurs écrans, de nombreux internautes à la Possession sont sous le choc. "C’est vraiment choquant parce qu’ils étaient à plusieurs sur une même personne. C’est inhumain", s’indigne une jeune Posséssionnaise. D’autres décrivent une scène irréelle. "Quand j’ai appris l’histoire, mon coeur de maman a parlé. Je ne comprenais pas. La manière dont la scène s’est passée ressemblait à un film", raconte une mère de famille, encore sous le choc.
Pour faire prendre conscience aux jeunes de la gravité de la diffusion de ces scènes, douze médiateurs socio-culturels luttent contre la délinquance à la Possession. L’un de leurs obstacles : la culture du buzz, largement diffusée chez les jeunes. "Les faits de délinquance restent un phénomène sociétal. Le contexte socio-économique a une incidence sur le fait que ces phénomènes augmentent. Nous ne sommes pas non plus à l’abris des réseaux sociaux. Il peut également y avoir des phénomènes de mimétisme", décrit Cédric Ablancourt, directeur du centre social de la commune de la Possession.
Alors que les réglements de comptes sont de plus en plus filmés et diffusés sur les réseaux sociaux, la police met également en garde. Si la diffusion de ces scènes sont fortement condamnées par les forces de l’ordre, la vidéo en elle-même peut toutefois être exploitée contre ses auteurs. "Il faut faire preuve de civisme. Derrière, nous exploitons totalement les vidéos pour essayer de retrouver des témoins ou l’auteur des coups", explique Idriss Rangassamy, secrétaire départemental du syndicat Alliance police nationale.
Les personnes qui filment ces scènes sont donc également responsables. Des sanctions pénales peuvent être appliquées aux pour atteinte à la vie privée et non-assistance à personne en danger.