Le député guadeloupéen Olivier Servia a interpellé le gouvernement ce mercredi 15 mai. Il a proposé des solutions pour faire face aux prix exorbitants des billets d’avion pour l’outre-mer. Parmi ses suggestions, la suppression de la "taxe Chirac".
Cette taxation dite "taxe Chirac" finance les infrastructures ferroviaires françaises alors qu’aucun train ne circule sur nos territoires. Une obligation qui se répercute sur les billets d’avion qui perd tout son sens dans les outre-mer et que les voyageurs ne comprennent pas.
"S’ils améliorent les transports en installant des métros par exemple, ça ne me dérangerait pas mais ce n’est pas le cas", "c’est agaçant de savoir qu’on paye des taxes pour des choses qu’on n’a pas" commentent des passagers de l’aéroport Rolland Garros.
Son but est d’amorcer la transition écologique vers des moyens de transport plus verts, comme le train.
Le député LIOT a proposé la suppression de cette taxe pour les outre-mer dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale ce mercredi. Mais selon le Premier ministre, Gabriel Attal, cette taxe représente seulement "1,50 euro par billet en classe économique".
Lorsque le tarif d’un billet d’avion est détaillé en profondeur, des dizaines de taxes en ressortent. Frais d’aéroport, de sûreté, de surcharge de carburant. Elles représenteraient 50% du billet d’avion.