Sauver des vies en plein océan, c’est l’esprit d’un exercice mené ce samedi 25 septembre par les bénévoles de la SNSM (la Société de Sauvetage en Mer). Ils ont partagé leur savoir avec les officiers garde-côtes comoriens actuellement en formation sur nos côtes avec le CROSS (le Centre Régional de Surveillance et de Sauvetage).
Le CROSS accueille jusqu’au 29 septembre des cadres de la garde-côtes et du centre national de contrôle et de surveillance des pêches de l’Union des Comores pour un stage de formation.
Dès 8h ce matin, la vedette Vincent Bosse largue les amarres. Deux officiers garde-côtes comoriens accompagnent les bénévoles de la SNSM pour cet exercice pratique comme repêcher un homme à la mer.
"On a eu l’intervention d’une voile à moteur qui a largué une bouée. On va ensuite la rechercher avec le point GPS du largage de la bouée. C’est exactement la même chose si on doit rechercher une personne en mer", assure le bénévole de la SNSM.
L’archipel des Comores a recensé une cinquantaine d’appels à l’aide en mer en 2020. La principale raison, c’est qu’ils sont de très bons pêcheurs mais de très mauvais navigateurs. C’est pourquoi, ces officiers garde-côtes, ont besoin de se former.
« On a eu une alerte d’une personne à l’eau. Là nous sommes déjà dans la zone de recherches donc on doit assurer une veille", explique le garde-côte comorien.
Cela fait déjà une semaine que ces officiers enchaînent les entraînements pour s’aguerrir au sauvetage en mer. Des exercices pratiques formateurs.
Après que la balise est repêchée, la mission est accomplie. À leur retour, les marins comoriens devront essayer d’adapter avec les moyens et les réalités de leur île. Le schéma qu’ils auront appris ici, grâce aux bénévoles de la SNSM. L’objectif à terme : diminuer les perditions en mer.